Anniversaire 10 ans
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  Dimanche, le 1er avril 2012 à 17h00
en l’église paroissiale de Bissen
réservation


Passionselon Saint Jean
Oratorio de Jean-Sébastien Bach

Solistes: Marie-Reine Nimax-Weirig, Almut Riemenschneider, Marc Dostert et Jean Bermes

Chœur de Chambre du Conservatoire de Musique de la Ville de Luxembourg
Pueri Cantores

Direction: Pierre Nimax jr.

Passion   Johann Sebastian Bach

La lecture des passions du Christ revêt une place particulière dans la liturgie chrétienne depuis des temps ancestraux. A partir du XIIIe siècle, l’usage se développait de répartir cette lecture entre trois religieux, soit le narrateur ou l’Evangéliste (voix aigüe), le rôle du Christ (voix grave) et les autres personnages (voix dans les tonalités moyennes). Avec la Renaissance, ces récitations, qui étaient plutôt des psalmodiements, furent liées les unes aux autres par les lois de l’harmonie et les passions furent chantées en ensemble vocal. L’évolution continuait et, au temps de la Réforme, un genre de Passion-répons en allemand se créa dans les régions germanophones. Heinrich Schütz (1585 - 1672) était le dernier grand compositeur attaché à cette lignée de Passion-répons.

Une nouvelle tendance en provenance de l’Italie se répandit en Europe du Nord et mettait en valeur le chant d’un soliste soutenu par des instruments. Ces œuvres comportaient des récitatifs dramatiques et des airs traduisant les divers états d’âme, évolution qui aboutit au développement de l’opéra.

Dans la musique sacrée se développa alors un nouveau genre, l’oratorio, soit une œuvre présentée sur scène par des voix solistes, chœur et orchestre, mais sans costumes ni décors. L’oratorio de la Passion comporte désormais un texte librement adapté des Evangiles et la tragédie de la Passion est exposée de manière subjective.

Avant que Jean-Sébastien Bach (1685 - 1750) fût installé comme cantor de la Thomaskirche à Leipzig, le conseil municipal lui signifia qu’il "devrait se tenir à des compositions non théâtrales", ce qui suppose l’impossibilité de composer des opéras. Ceci illustre les voies tout-à-fait distinctes que la musique sacrée et la musique profane ont pris dans leurs évolutions respectives. La passion est toutefois une œuvre dramatique dans le sens qu’elle décrit les souffrances du Christ et les autres réactions humaines, mais dans l’objectif "A soli deo gloria" comme J.S. Bach avait l’habitude de signer ses partitions.

Jean-Sébastien Bach a écrit quatre passions, mais c’est seulement la Passion selon Saint Jean et la Passion selon Saint Mathieu qui sont connues en intégralité. La Passion selon Saint Marc et la Passion selon Saint Luc ont été partiellement retrouvées, mais n’ont pas pu être reconstituées.

La Passion selon Saint Jean (BWV 245) fut exécutée pour la première fois le 7 avril 1724, soit un vendredi saint, dans l’église Saint Nicolas à Leipzig. Dans la suite, J.S. Bach a modifié la version originale et nous connaissons aujourd’hui trois autres versions de cet oratorio, à savoir celle de 1725, celle créée entre 1728 et 1732 et celle créée entre 1746 et 1749.

Le récit de l’Evangile se fait à deux niveaux, celui du narrateur ou Evangéliste et celui des personnages agissant en leur nom propre (Jésus, l’apôtre Pierre, Pilate, ...). A ces personnages s’ajoutent les différents groupes (la turba, soit la foule, les grands prêtres, ...). Le récit évangélique, dans la mise en musique de J.S. Bach, est bien plus qu’une simple récitation, et Bach est parfois appelé en plaisantant "le cinquième Evangéliste".

Prix d’entrée
Prévente: 20 €, Caisse du soir: 25 €,
Etudiants: 10 €
  Informations:
infos@musicales-bissen.lu

Sous le patronage du Ministère de la Culture, du Fonds Culturel National et de la Commune de Bissen.

Programme 2012
the best of andrew lloyd webber
récital
madrigal de luxembourg
a christmas carol
Partenaire
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